15 décembre 2015
La direction de la Salle des machines à sous à l’hippodrome Rideau Carleton d’Ottawa affirme qu’elle mettra 124 de ses employés en lockout le 15 décembre, à 22 h.
Ces travailleurs, représentés par l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), négocient un nouveau contrat depuis mai 2014. Ils tentent d’obtenir une augmentation de salaire raisonnable et de protéger leur régime de retraite. Comme le gel est en vigueur depuis 2009, ils sont bien moins payés que leurs homologues de la Société des loteries et des jeux de l’Ontario (SLJO).
Dans sa dernière offre, l’employeur propose de maintenir le gel pour les deux premières années de la prochaine entente et de supprimer les dispositions du régime de retraite de la convention collective.
De plus, il refuse que le syndicat paie, en son nom, des primes d’assurance à ces travailleurs qui n’auront plus accès à leur régime de soins de santé et de soins dentaires durant le lockout. Toutefois, l’AFPC a confirmé qu’elle leur offrirait les protections nécessaires pendant cette période.
« Nous sommes très déçus que l’employeur préfère mettre ses employés en lockout plutôt que d’essayer de conclure une entente raisonnable », déplore Doug Marshall, président du Syndicat des employées et employés nationaux, un Élément de l’AFPC. « J’ai du mal à comprendre pourquoi une organisation qui réalise des profits de 2 milliards $ par année refuse d’augmenter le salaire de ses employés. »
« Nous sommes déterminés à obtenir une entente juste et demandons à l’employeur de retourner à la table avec une offre équitable le plus tôt possible », ajoute Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de l’AFPC. « Cet endroit est très fréquenté durant les fêtes, mais de nombreux clients devront revoir leurs plans en raison du lockout. C’est regrettable.»
Les employés en arrêt de travail occupent différents postes : préposés au stationnement, à l’entretien ou aux machines à sous, techniciens aux machines à sous, caissiers et préposés à la caisse, entre autres.