Le 15 février 2012, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a délivré un certificat d’accréditation visant le personnel étudiant et occasionnel travaillant pour la Société du Musée des sciences et de la technologie du Canada (la Société du Musée).
Ces employés comptent pour près du quart des effectifs de la Société du Musée, passant de 3 au début des années 1990 à 70 aujourd’hui. Ils se joindront à la section locale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada à la Société du Musée.
« Nous sommes ravis d’accueillir le personnel occasionnel des musées au sein de notre section locale et, par le fait même, dans le processus de négociation en cours », affirme Bryan Casey, président de la section locale 70401 au Musée. « Les travailleurs occasionnels exécutent certaines des mêmes tâches que les employés permanents et méritent des conditions de travail équitables et justes. »
« Au fil du temps, il m’est apparu évident que l’employeur voudrait tirer avantage du fait que nous étions les seuls travailleurs à ne pas avoir de protection syndicale. Nous passions d’un type de contrat à l’autre, avec des salaires et des conditions d’emploi différentes », déclare un travailleur nouvellement syndiqué. « Maintenant que nous faisons partie de la même unité que celle de nos collègues, nous pourrons négocier des conditions équitables en tant que groupe. »
La Société du Musée englobe le Musée de l’agriculture, le Musée de l’aviation et de l’espace et le Musée des sciences et de la technologie. « La présente campagne a représenté un défi pour notre petite équipe, puisque les travailleurs sont répartis dans trois secteurs différents de la ville », affirme l’agent de syndicalisation Ben Saifer.
La décision du CCRI survient à un moment crucial. Depuis que la demande d’accréditation a été déposée au début de décembre 2011, la Société du Musée a licencié 17 employés permanents syndiqués qui étaient en pleine négociation et a choisi de ne pas renouveler le contrat de sept employés occasionnels. La mise à pied des employés permanents contrevient aux dispositions de la convention collective; l’
Larry Rousseau, vice-président de l’
Depuis 2004, l’