Jim Prowse, militant syndical nouvellement retraité, Musée des beaux-arts du Canada
Je suis devenu membre de l’AFPC à mon entrée en fonction au Musée en 1992. J’ai travaillé dans plusieurs services techniques : éclairage, emballage et installation d’œuvres d’art, tant au Musée proprement dit que pour les expositions itinérantes.
Je me suis joint au syndicat pour deux raisons : j’avais de l’expérience dans les milieux syndiqués et j’étais heureux d’avoir mon mot à dire sur la façon dont j’étais traité au travail. Je suis un être politique et je voulais aider à conserver et à améliorer les conditions de travail des membres de ma section locale.
L’un des meilleurs souvenirs de mes activités à l’AFPC est associé à la grève au Musée en 2001. J’étais alors président et membre de l’équipe de négociation. Les événements qui ont mené au règlement de la grève sont légendaires. Nous avons amélioré les dispositions de la convention collective, obtenu des augmentations économiques et montré à l’employeur que nos membres étaient unis. Plus que tout, nous avons révélé la force de l’AFPC, qui a fait l’objet d’une couverture médiatique nationale.
J’ai été avant tout délégué syndical en chef, m’occupant de représenter nos membres et de plaider en leur faveur lors d’audiences de grief. J’ai aussi participé à des audiences d’arbitrage et assuré un lien essentiel entre ma section locale et les juristes de l’AFPC. Nous avons remporté plusieurs victoires et règlements favorables à nos membres.
C’est très motivant de représenter les membres. Si vous contemplez la possibilité de servir le syndicat, sachez que le sentiment que justice a été rendue est une incroyable récompense.
« Les gens croient que le travail syndical est trop prenant. J’étais de ceux-là, mais je crois maintenant que ce n’est pas nécessairement le cas et que ça peut être très valorisant. Lorsque je pense à tous les confrères et consœurs que nous avons aidés, je sais que ce n’était pas du temps perdu. »