À l’issue de la dernière séance de négociation qui a eu lieu en janvier, nous avons décidé de présenter une demande de conciliation puisque l’employeur n’a pas voulu prendre au sérieux nos principales préoccupations en matière de sécurité d’emploi.
Une séance de conciliation aura lieu avec la Banque du Canada les 4 et 5 avril.
Nous espérons avoir l’occasion de discuter de certains points en litige, notamment la sécurité d’emploi.
Nous sommes prêts à rencontrer l’employeur et à poursuivre nos efforts afin de défendre les intérêts de nos membres.
Qu’est-ce que la conciliation?
Lorsqu’il y a impasse dans les négociations, l’une ou l’autre des parties peut faire une demande de conciliation. Le gouvernement nomme alors un agent de conciliation pour aider les parties à en arriver à une entente. La période de conciliation initiale est de 60 jours, mais les parties peuvent convenir d’une prolongation. Si aucune entente n’est conclue, une période de réflexion de 21 jours est imposée, au cours de laquelle le gouvernement peut nommer un médiateur pour aider les parties à résoudre l’impasse. Si cette procédure échoue de nouveau et que la période de réflexion de 21 jours est écoulée, les parties peuvent signifier un avis de 72 heures — un avis de lock-out de la part de l’employeur, un avis de grève de la part du syndicat. (Le syndicat doit tenir un vote de grève avant de signifier un avis de grève.)
Nous vous tiendrons au courant dès qu’il y aura du nouveau.