Récemment, l’AFPC-RCN a demandé la conciliation pour les membres du Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC). En effet, les négociations entre le syndicat et l’employeur ont abouti à une impasse le 28 juin dernier, soit plus de cinq mois après le début des pourparlers.
Dès le départ, le syndicat a cherché à améliorer des dispositions clés de la convention collective, dont certaines remontent aux rondes précédentes. Mais, au lieu de trouver une solution à ces enjeux de longue date, l’employeur a rejeté les revendications suivantes en invoquant le mandat du CT :
- augmentations salariales équitables
- intégration de l’indemnité de marché aux salaires
- amélioration des dispositions sur le congé annuel
- prolongation du congé parental
- renouvellement des incitatifs à l’intention des conseillères et conseillers en rémunération
- bonification du congé payé pour obligations familiales
De plus, l’employeur lie son offre aux autres ententes négociées entre le SCT et d’autres agents négociateurs, au lieu d’aborder nos propres revendications. Son offre est même inférieure à celle consentie à d’autres groupes du SCT durant cette ronde.
Même si le SCT a enfin accepté notre revendication de longue date visant à intégrer l’indemnité de marché aux salaires, la proposition de l’employeur entraînerait une perte importante pour nos membres. L’augmentation salariale de 2 % ne s’applique pas à l’indemnité de marché pour les deux premières années de l’entente et le rajustement au marché de 1 % la deuxième année ne s’applique pas à l’indemnité de marché et au salaire.
Nous avons fait une contre-offre à l’employeur afin de régler toutes les questions en suspens, mais l’employeur l’a immédiatement rejetée.
« Les négociations sont au point mort. Après une ronde de négociation prometteuse, l’employeur a présenté une offre finale qui ne tient pas compte de nos discussions et qui ne répond pas aux besoins de nos membres. Nous avons alors fait une contre-offre qui aurait réglé la majorité des enjeux, mais celle-ci a été rejetée », affirme Michael Carlos, membre de l’équipe de négociation.
Comme le gouvernement refuse d’aborder nos préoccupations, nous avons déclaré l’impasse et demandé la conciliation. La prochaine étape sera la mise sur pied d’une commission de l’intérêt public (CIP), comme le prévoit la loi. Nos membres du CSTC ajoutent leur voix à celle de 140 000 autres membres de l’AFPC partout au pays afin de réclamer de meilleures conditions de travail.