Le 10 décembre est la Journée internationale des droits de la personne. En ce jour, l’Alliance de la Fonction publique du Canada condamne le gouvernement Harper pour continuer de s’attaquer aux droits de la personne, tant au pays que sur la scène mondiale.
Depuis 2006, les conservateurs ont érodé les institutions et les pratiques démocratiques et compromis les droits fondamentaux de la personne des Canadiens et Canadiennes.
Depuis qu’ils sont au pouvoir, les conservateurs ont fait des réductions dans des programmes essentiels, aboli le financement d’organismes de défense des droits et porté maints coups à la recherche fondée sur des faits.
Le gouvernement Harper a érodé les droits de la personne au Canada :
- en annulant les ententes d’un milliard de dollars par année sur les services de garde et l’apprentissage précoce, qui auraient donné aux femmes à faible revenu accès à des services de garde à prix abordable;
- en abolissant le Programme de contestation judiciaire, qui permettait à des membres de communautés marginalisées de recourir aux tribunaux pour régler des questions de droits de la personne;
- en fermant les bureaux de la Commission canadienne des droits de la personne à Halifax, Vancouver et Toronto – les trois bureaux de la Commission qui recevaient le plus de plaintes;
- en supprimant la promotion de l'égalité du mandat de Condition féminine Canada et en refusant de financer les organisations qui font de la recherche;
- en éliminant le long questionnaire obligatoire du recensement, faisant en sorte qu’il sera désormais presque impossible d’obtenir des données précises sur les groupes qui revendiquent l’équité au Canada;
- en refusant de financer des organisations qui aident les femmes à obtenir un avortement sécuritaire dans le cadre de l'initiative du G8 sur la santé maternelle;
- en réduisant considérablement le financement de divers organismes, comme KAIROS, Alternatives et le Conseil canadien pour la coopération internationale, pour les punir d’avoir critiqué le manque d’initiative du gouvernement fédéral en matière de droits de la personne au niveau international;
- en nommant des conservateurs au conseil d’administration de Droits et Démocratie, compromettant ainsi le travail de cet organisme pour faire avancer les droits de la personne et détruisant sa réputation;
- en utilisant le Sénat, dominé par les conservateurs, pour faire rejeter la Loi sur la responsabilité en matière de changements climatiques, même après qu’une majorité de membres du Parlement aient voté en faveur de sa promulgation;
- en déposant le projet de loi C-49, qui est censé punir le trafic humain, mais qui, en réalité, permettra d’emprisonner des réfugiés et de les priver de leurs droits.
Malgré la multiplication des attaques contre les droits de la personne, les membres de l’AFPC continuent leurs efforts de riposte. Nous avons récemment remporté une grande victoire en aidant à sauver le registre national des armes d’épaule. Les femmes de l’AFPC continuent de lutter contre les attaques du gouvernement contre l’équité salariale et de faire pression pour un programme universel d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.
Appuyez le projet de loi C-389
L’AFPC est favorable au projet de loi C-389, un projet de loi du député néo démocrate Bill Siksay qui pourrait faire progresser considérablement les droits des personnes trans. S’il est adopté, ce projet de loi fera de l’expression de l’identité sexuelle un motif de discrimination illicite en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne et de la législation fédérale sur les crimes haineux. Écrivez à votre représentant ou représentante au Parlement dès maintenant pour contribuer à défendre les droits des personnes trans.
L’AFPC est solidaire des personnes racialisées, autochtones, LGBT et de toutes les autres personnes qui luttent pour leurs droits. En cette Journée internationale des droits de la personne, nous nous engageons à continuer de dénoncer les actions du gouvernement Harper et, par le fait même, de défendre les droits de la personne et les services publics.