Le 1er mars 2016
Les chercheurs postdoctoraux de l’Université Carleton ont signé leur première convention collective le 26 février. Cette entente de deux ans améliorera leurs conditions de travail sur plusieurs fronts, notamment :
- augmentation du salaire annuel de base (de 25 000 $ à 30 000 $), rétroactive au 1er mai 2015. Ce montant s’élèvera à 32 560 $ à compter du 1er mai 2017;
- régime d’assurance-maladie et d’assurance dentaire;
- quinze jours de congé annuel;
- congé de deuil;
- protection de la liberté universitaire;
- mécanisme de règlement des griefs et d’arbitrage.
« Je suis très heureuse d’annoncer que les chercheurs postdoctoraux de l’Université Carleton ont signé leur premier contrat de travail. C’est une avancée importante », affirme Judith Brown, membre du comité exécutif de l’association des chercheurs postdoctoraux de l’Université Carleton (Carleton University Post-Doctoral Association (CUPA)) et chef de l’équipe de négociation. « Le fait d’être pleinement reconnus comme employés de l’Université nous donne une certaine dignité. Dans deux ans, lorsque nous tenterons d’obtenir d’autres protections de base auxquelles le reste du personnel a droit, je suis persuadée que ce contrat nous permettra d’entamer les négociations sur des bases solides. »
La CUPA a commencé à négocier avec l’employeur en avril 2014. Cette année, en raison du manque de progrès à la table, 93 % des membres ont voté pour la grève au début février.
L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), avec laquelle la CUPA a signé une entente de services en septembre 2015, a contribué aux efforts du syndicat à la table. La CUPA représente quelque 40 chercheurs postdoctoraux de l’Université.
« Je remercie de leur soutien les autres syndicats de notre établissement ainsi que l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université », ajoute Mme Brown. « Je salue tout particulièrement l’AFPC qui nous a aidés à négocier notre premier contrat de travail. »
« Plus de 97 % des conventions collectives en vigueur au pays ont été conclues sans le recours à une grève ou un lock‑out », souligne Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de l’AFPC pour la région de la capitale nationale. « Heureusement, les membres de la CUPA n’ont pas eu à interrompre leur important travail de recherche pour arriver à leurs fins. Souhaitons que ce soit le début d’une collaboration saine et productive entre la CUPA et l’Université. »