Ottawa, le 5 avril 2017 — Des travailleuses et travailleurs du Centre national des arts (CNA) à Ottawa ont voté massivement pour la grève afin de défendre leurs revendications collectives et répondre au refus de l’employeur de régler les problèmes qui perdurent depuis trop longtemps.
La centaine d’employés représentés par l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) sont des placeurs et des préposés de la billetterie du CNA. Rappelons que les négociations avec l’employeur, qui visent l’obtention d’une convention collective équitable, sont en cours depuis juin 2016.
Les préposés à la billetterie ont voté pour l’adhésion à l’AFPC en février 2016. C’est en juin 2016 que l’AFPC a obtenu l’accréditation pour représenter ce groupe par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) qui a été inséré à l’unité de négociation déjà existante, soit celle des placeurs et placeuses. Soulignons que la convention collective de cette unité est échue depuis mars 2015. L’AFPC représente également une autre unité du CNA, soit celle du personnel des services d’entretien, de sécurité et de stationnement.
« En tant qu’employés du CNA, nous sommes vraiment fiers d’être au service des Canadiennes et des Canadiens, surtout cette année dans le cadre des célébrations Canada 150, déclare Jean de Moissac, vice-président du groupe des placiers et des préposés à la billetterie du CNA membres de la section locale 70291 de l’AFPC. Toutefois, nous avons voté pour la grève parce que notre employeur refuse de régler les problèmes qui perdurent depuis trop longtemps, notamment ceux liés aux salaires. »
Pour sa part, le CNA persiste à dire qu’il ne dispose pas des ressources financières suffisantes pour offrir à son personnel un régime de rémunération plus équitable. Pourtant, il est en mesure de dépenser plus de 100 millions de dollars pour la rénovation de ses immeubles.
« L’AFPC vise à obtenir une convention collective équitable pour ses membres et espère que l’employeur reviendra à la table de négociation la semaine prochaine pour dénouer cette impasse, de conclure Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Région de la capitale nationale.
Soulignons que le vote de grève s’est déroulé le 4 avril 2017.