Le 15 mai 2012, la Commission des relations de travail de l’Ontario a délivré un certificat d’accréditation pour les professeurs à temps partiel de l’Université Saint Paul, établissement fédéré à l’Université d’Ottawa. Une forte majorité des professeurs à temps partiel (plus de 80 %) ont voté pour se joindre à l’Alliance de la Fonction publique du Canada au mois d’avril.
Le nombre de professeurs à temps partiel à l’Université varie au long de l’année. On l’estimait à 45 à la fin du semestre d’hiver de 2012.
« Il est devenu évident, au cours de la campagne de syndicalisation, que l’enjeu principal pour les professeurs à temps partiel était le salaire », affirme l’agente de syndicalisation Nairra Tarriq.
Comme l’explique un professeur : « Nous aimons enseigner à Saint Paul, mais le salaire qu’on nous verse, comparativement à celui des professeurs à temps partiel des autres universités de la ville, nous force à accepter des contrats supplémentaires aux universités d’Ottawa et Carleton. Maintenant que nous sommes syndiqués, nous voulons la parité. »
La campagne de syndicalisation à l’Université Saint-Paul est la plus récente victoire dans le cadre de la campagne plus large de l’AFPC dans le secteur universitaire canadien. À l’heure actuelle, environ 30 000 des 186 000 membres de l’AFPC y sont employés de soutien, professeurs à temps partiel, chercheurs et auxiliaires d’enseignement, entre autres.
« Nous accueillons les professeurs de l’Université Saint-Paul à bras ouverts », déclare Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de l’AFPC-RCN. « En tant qu’éducateurs, les professeurs offrent un service public à la collectivité et ont donc leur place à l’AFPC. »
Dans la Région de la capitale nationale, l’AFPC compte une seconde section locale universitaire à l’Université du Québec en Outaouais.