La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a forcé l'atterrissage d'un avion loué par l'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) à l'aéroport de Rockcliffe à cause d'un message politique. Le samedi 1er août l'AFPC avait loué un avion (image ci-jointe) pour survoler la Région de la Capitale Nationale avec une bannière portant le texte «StephenHarperNousDéteste.ca». Pendant les deux dernières semaines l'avion avait fait le tour de Montréal et d'autres régions du Québec, dans le cadre de la campagne de l'AFPC «On est tous touchés».
L'avion a quitté l'aéroport de Rockcliffe à Ottawa le samedi matin et en moins de deux heures la GRC a demandé au pilote de retourner à l'aéroport pour subir un interrogatoire. La GRC a indiqué qu'elle avait besoin d'intervenir en raison de la nature du message politique, et parce que l'avion est entré dans l'espace aérien restreint autour de la colline du Parlement. Toutefois, le pilote était pleinement conscient des restrictions d'espace aérien mis en place à Ottawa. Nav Canada, le service canadien du contrôle du trafic aérien, confirme que pendant tout le vol l'avion loué par l'AFPC est resté en dehors de la zone d'accès restreint.
Si la GRC était préoccupée par la route potentielle que l'avion pouvait prendre, elle aurait pu facilement communiquer avec le pilote par radio et demander des précisions plutôt que de le faire attérir sur le champ. L'AFPC est d'avis que la GRC à terminé le vol pour des raisons politiques (notamment le message de la bannière), sans prendre les mesures appropriées pour évaluer correctement la situation.