On craint un lockout au musée des beaux-arts pendant les fêtes

Les employés du Musée des beaux-arts craignent que leur employeur les mette en lockout. En effet, le Musée a demandé, puis annulé, deux semaines de négociations en septembre.

Le Musée a préféré avoir recours à la conciliation, un processus qui pourrait mener au lockout en vertu du Code canadien du travail. Les employés, qui sont membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), ont demandé au Musée d’accepter de prolonger le processus de conciliation, afin d’éviter le lockout et de conclure une entente négociée. Cette demande a été rejetée.

« Nous sommes résolus à négocier une bonne convention collective avec le Musée des beaux-arts, affirme Larry Rousseau, vice-président exécutif de l’AFPC dans la région de la capitale nationale. Mais on peut douter de la volonté du Musée à négocier, puisqu’il refuse de prolonger le processus de conciliation. »

En vertu du Code canadien du travail, la direction du Musée pourrait mettre les employés en lockout dès le 10 décembre.

« Quel dommage ce serait de fermer le Musée juste au début de la saison des Fêtes en raison d’un lockout! », ajoute Larry Rousseau.

Les augmentations salariales, l’indemnité de départ et la protection du travail des membres de l’unité de négociation sont parmi les questions toujours en litige.

Quelque 175 membres de l’AFPC travaillent au Musée.

Sujets: