Quel est ton rôle au sein du syndicat?
Avant d’être élu délégué syndical de ma section locale (70712) lors de notre dernière AGA, j’ai été la personne-ressource, puis le représentant de l’immeuble. Je me vois comme le point de contact pour les membres de l’AFPC, celui qui les tient au courant des activités de la section locale et du national, et qui représente leurs griefs au premier palier. Au boulot, je suis technologue en chimie à temps plein au National Wildlife Research Centre de l’Université Carleton.
Quand as-tu commencé à t’impliquer dans le syndicat?
Mon aventure a débuté en 2012, lorsque j’ai été élu personne-ressource de l’immeuble pour la section locale. Cette année-là, j’ai suivi ma première formation syndicale, « L’ABC du syndicat ». J’en ai appris beaucoup sur le syndicalisme, la syndicalisation, la mobilisation, les droits du travail, la santé et sécurité, la gestion des cas problèmes et bien d’autres choses encore. Depuis, j’ai suivi d’autres formations et participé à des campagnes de l’AFPC. Si j’ai choisi de m’engager plus à fond, c’est que j’ai compris que je ne pouvais pas me plaindre sans aussi passer aux actes pour que ça change.
Peux-tu nous parler de quelques-unes de tes campagnes et de tes victoires?
J’étais des manifestations organisées dans le cadre de la campagne Phénix et de la campagne d’appui à la négociation avec le Conseil du Trésor. J’ai participé à des occupations et des piquets d’information à l’intention des fonctionnaires. Dernièrement, j’ai fait des appels et du porte-à-porte afin de faire sortir le vote lors de l’élection fédérale, en encourageant les membres à voter pour des candidats pro-services publics.
De plus, les griefs que j’ai aidé à représenter ont tous eu une issue favorable. Ma stratégie est de rencontrer le membre et son employeur, de discuter de la question et de résumer le point de vue de chaque partie. Tout le monde en ressort gagnant.
Que dirais-tu à des gens qui songent à s’impliquer?
Je leur recommanderais de suivre la formation « L’ABC du syndicat », offerte par l’AFPC. Je leur dirais de ne pas avoir peur de s’impliquer. Je leur rappellerais qu’il faut défendre les causes qui nous tiennent à cœur, tout en étant ouvert au point de vue de l’autre. Participer à la vie syndicale permet de rencontrer des gens intéressants et de faire une différence dans sa communauté et son milieu de travail. Ç’a été pour moi une expérience formidable.