Aujourd’hui, les travailleuses et travailleurs en lockout à l’hippodrome Rideau Carleton ont rejeté massivement la nouvelle offre présentée par la Société des jeux et loteries de l’Ontario (SLJO). L’employeur a présenté quelque chose de différent par rapport à l’offre qu’avaient rejetée les travailleurs en décembre 2015, mais il a encore une fois ignoré les questions qui préoccupent nos membres.
Voici ce qu’a offert la SLJO : une convention de cinq ans (au lieu de trois) prévoyant deux hausses salariales : 1,75 % la première année et 1,75 % la quatrième année. Les trois autres années, les salaires seraient gelés. Voici ce qu’il avait proposé en décembre 2015 : gel salarial les deux premières années suivi d’une augmentation de 1,75 % pour la troisième et dernière année de la convention.
« Les travailleurs l’ont répété et répété à l’employeur : ils veulent une augmentation raisonnable parce que leurs salaires sont gelés depuis 2009 », a déclaré Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) dans la région de la capitale nationale. « Pour mettre fin au lockout, il n’y a qu’une solution : arrêter de geler les salaires. »
« Si la SLJO et le gouvernement de Kathleen Wynne n’avaient pas compris le message la première fois, ils devraient le comprendre aujourd’hui », a affirmé Doug Marshall, président du Syndicat des employées et employés nationaux, un Élément de l’AFPC. « Et nos membres sont de plus en plus déterminés. Ils veulent un contrat juste et équitable et se battront pour l’obtenir. »
Le 15 avril, cela fera quatre mois que les 124 travailleurs du casino de l’hippodrome Rideau Carleton sont en lockout. Signalons que l’AFPC a signifié l’avis de négocier pour les travailleurs du casino de l’hippodrome Woodbine à Toronto.