12 December 2015
Le personnel de la Salle des machines à sous à l’hippodrome Rideau Carleton d’Ottawa pourraient se retrouver en lockout à minuit une le 16 décembre.
Depuis mai 2014, les 124 employés touchés, membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), essaient de conclure un contrat raisonnable avec l’employeur, mais sans succès. Parmi les questions en litige, mentionnons des augmentations salariales raisonnables et l’avenir du régime de retraite. Aucune augmentation de salaire n’a été accordée à ces travailleurs depuis 2008, ils sont donc bien moins payés que leurs homologues de la SLJO.
Les négociations reprendront le 14 décembre. Et nos membres ont bien l’intention d’en arriver à une entente juste et équitable.
Le 10 décembre dernier, la direction de la Salle des machines à sous a indiqué aux employés qu’ils n’auraient plus droit à l’assurance-santé ou l’assurance soins dentaires s’il y avait un conflit de travail. L’AFPC a rassuré ses membres : si jamais l’employeur cessait de verser des prestations aux employés concernés, le syndicat prendrait la relève.
« Ces travailleurs n’ont pas eu d’augmentation depuis 2009. La moindre des choses pour l’employeur serait de leur faire une offre raisonnable, à la hauteur de leur travail », affirme Larry Rousseau, vice-président exécutif régionale de l’AFPC.
« C’est toujours très occupé à l’hippodrome Rideau Carleton au temps des Fêtes. Aussi espérons-nous que la prochaine séance de négociation sera fructueuse, parce que nous ne voulons pas perturber les nombreuses activités prévues durant cette période », explique Doug Marshall, président du Syndicat des employées et employés nationaux, un Élément de l’AFPC.
Les 124 employés occupent divers postes : préposés au stationnement, à l’entretien, aux machines à sous; techniciens aux machines à sous; caissiers; et préposés à la caisse.