(Ottawa) – L’inertie de l’employeur quant aux litiges en suspens a poussé le personnel du Centre national des Arts (CNA) à voter massivement pour la grève.
Les 70 travailleurs et travailleuses affectés à l’entretien, à la sécurité et au stationnement du CNA sont membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC). Les négociations avec l’employeur afin d’en arriver à une entente équitable perdurent depuis décembre 2011.
« C’est un réel plaisir de servir les milliers d’amateurs d’art de qualité qui fréquentent le CNA, affirme Richard Ransom, président de la section locale 70291 de l’AFPC. Mais on ne nous a pas laissé d’autre choix. Aujourd’hui, notre message est clair : après avoir négocié de bonne foi pendant plus de deux ans et demi, nous estimons que l’heure est venue pour notre employeur de prendre nos préoccupations au sérieux s’il entend régler la situation. »
Pour sa part, le CNA maintient que les ressources nécessaires à un régime de rémunération équitable sont inexistantes. Cette année, des milliers de dollars ont pourtant été investis inutilement dans la création d’un nouveau logo.
« Malheureusement, le CNA dit non à ses employés depuis 30 mois, soutient Larry Rousseau, vice-président régional de l’AFPC-RCN. L’AFPC s’engage à obtenir une convention collective juste pour tous ses membres. Souhaitons que l’employeur revienne à la table avec une offre équitable le plus rapidement possible. »
Le vote de grève s’est déroulé le 5 septembre dernier.
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