L’AFPC condamne le racisme et la violence anti-asiatiques

La terrible tuerie d’Atlanta, perpétrée par un homme blanc dont les victimes étaient principalement des femmes d’origine asiatique, est le plus récent d’une série d’incidents violents et racistes qui se multiplient en Amérique du Nord depuis le début de la pandémie.

Le nombre de cas signalés de racisme anti-asiatique par habitant est plus élevé au Canada qu’aux États-Unis. Les voies de fait comptent pour près de 30 % de ces cas. Depuis un an, les membres des communautés asiatiques du pays sont la cible quotidienne d’insultes racistes, de violence physique et d’autres formes d’agression et de harcèlement. On leur crache même au visage. Les travailleuses et travailleurs de première ligne ne sont pas épargnés, eux qui tentent de sauver des vies. 

À Vancouver, les crimes haineux contre les personnes asiatiques ont augmenté de plus de 700 % en 2020. Ottawa et Montréal ne sont pas loin derrière, affichant des augmentations de 600 % et 400 % respectivement. Les femmes asiatiques, hypersexualisées, fétichisées et marginalisées à outrance, continuent à plier sous le fardeau du racisme et de la misogynie, les rendant plus vulnérables à la violence.

Consciente des effets néfastes qu’ont eus les récentes fusillades sur les personnes d’origine asiatique, l’AFPC appelle le gouvernement fédéral à accroître immédiatement son soutien aux activités visant à combattre le racisme anti-asiatique, notamment en augmentant leur financement.

« Le racisme anti-asiatique entache depuis longtemps l’histoire de notre pays, et la pandémie a provoqué une nouvelle flambée de haine, affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. Nous sommes solidaires de la communauté asiatique en ces moments éprouvants et réaffirmons notre volonté de lutter contre le racisme sous toutes ses formes. »

Qui dit racisme anti-asiatique dit aussi racisme anti-noir et anti-autochtone. Car pour enrayer le racisme, il faut démanteler les structures suprémacistes blanches qui oppriment toutes les personnes racialisées.

Nous avons tous un rôle à jouer dans la lutte contre le racisme. Nous devons le nommer, le dénoncer et réagir lorsque nous en sommes témoins. Si vous avez besoin d’aide pour mener cette lutte dans votre milieu de travail, parlez-en à votre conseillère ou conseiller syndical. Le silence n’a plus sa place, car qui ne dit mot consent.

Autres sources d’information sur le racisme anti-asiatique au Canada:

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19 Mars 2021